GNOUS GNOUS SOMMES « TANTE AIMEE » Episode 59

Pendant que Lucienne Deladallenpente crée le verbe « traitriser »* dans son « fanaçais »* de comptoir, Emma Bell théjoly pour sa part, n’étant plus à une erreur d’orthographe près, annonce l’acquisition d’une robe « etnique »* avec chaussures assorties. On comprend de suite qu’il s’agit d’une djellaba fantaisie qui cachera les formes monstrueuses de notre pot à tabac sur pattes et de babouches assorties qu’on peut trouver dans tous les « souks à gogos » . Mais Emma, comme à son habitude veut paraître, à défaut d’être. Nous savions que le diable s’habillait en Prada, Emma pour sa part, s’habille en Daxon… Lucienne n’est pas très « fringues » la preuve, elle envoie des photos sur lesquelles elle apparaît affublée d’un pantalon informe et d’un pull datant du siècle dernier. Son trip à elle, c’est la bonne chère ! Elle a découvert sur le tard l’utilité des écoles hôtelières ouvertes au public. Depuis une fois par mois, l’ INTERFOR situé rue Déva la voit arriver, jouant les gros emilios au petit pied. Si les enseignants jouent le jeu en lui laissant croire qu’elle est une V I P ( vieille pie) les élèves se moquent ouvertement de cette souillon qui, se prenant pour une critique gastronomique du célèbre petit calepin rouge, leur distille ses remarques acerbes (d’ailleurs, après sa prétendue visite de la « Bosnie-Zégovine… » Lucienne aurait tendance à écrire : des propos à serbe…) La dernière fois qu’elle s’est rendue dans l’établissement, le directeur du centre de formation a fait un discours de bienvenue aux clients en leur vantant les mérites de son institut. A la fin de son homélie, il a convié tout ce « beau monde » à un vin d’honneur et les a invités à découvrir l’envers du décor. Lucienne d’abord sujbjuguée, devait vite montrer une agressivité manifeste. Elle en donnait la raison à ses voisins de table :
- Quel menteur ce directeur ! Il nous promet de nous faire visiter « Noloko » et en finalité il nous emmène dans les cuisines. Rien à foutre de ses fourneaux !
J. Bus ne sait plus où se cacher, une fois de plus son ivrognesse donne l’étendue de son inculture. Il l’entraîne à l’écart et lui dit :
- Tu m’as encore fait péter la teuhon ! C’est pas « noloko » qu’il a dit c’est NOS LOCAUX !
Faut vous dire que Lucienne, c’est pas la finesse qui la fait remarquer. Non Monsieur c’est pas la finesse… C’est la connerie !
* en langage vernaculaire ou ETHNIQUE… dans le texte
A suivre Gorgon Zola

GNOUS GNOUS SOMMES « TANTE AIMEE » Episode 58

Et pendant que Lucienne Deladallenpente roucoule avec son Ben J. la saumure, bientôt citoyen chinois… sa grande amie détestée Emma Bell Théjoly traque inlassablement son ennemie jurée, la belle « améthyste06″. Elle la voit partout, à tel point que tout le monde dans les salons se moque ouvertement ou en douce de cette obsession. chaque jour inlassablement, les assidus des salons peuvent lire :
Emma Bell Théjoly: Tiens Améthyste est là cachée sous « chimène »
Mouloud la merguez: ce matin tu affirmais que c’était « le footballeur »
Emma Bell Théjoly: Je ne me trompe jamais
Mouloud la Merguez: tu trompes juste ton mari à ce que je sais
Emma Bell Théjoly: ragots colleportés par la bande
Mouloud la merguez: c est pas « colportés » ?
On peut par là même remarquer que l’érudite maison n’est pas aussi douée qu’elle voudrait le faire croire… Elle va encore tenter de mettre ses errements rhétoriques sur le compte de sa ménopause. Ménopause qui l’a renforcée de trois tailles d’ailleurs. Elle qui portait allègrement un bon 48/49 taille à présent son petit 54 pour 1m 51… C’est ce renforcement pondéral qui l’a rendue folle de rage quand elle a appris que son ennemie jurée avait subi avec succès une opération chirurgicale esthétique, hors de portée de sa maigre bourse. Ce qui ne l’empêche pas de continuer à l’appeler « la grosse ». Surnom qui comble de joie améthyste06, qui prend à son compte en la grimant un peu, la phrase de Celine : Se faire traiter de grosse par une pachiderme boulimique est un plaisir de fin gourmet !
Faut vous dire que chez ces gens là, on ne craint pas le ridicule ! Non Monsieur, on ne le craint pas. On l’est…
A suivre Gorgon Zola